Une maman qui prend soin d'elle. Qui aime écrire, lire et faire de la musique.

mercredi 31 mai 2017

Souvenirs

D’après un proverbe colombien 
« Derrière le nuage le plus noir, il y a toujours un ourlet de lumière » l’Atelier d’Ecriture Siplume propose d’imaginer un court récit.

Le ciel plombé, nuages gris, il fait presque noir. Je n’ai plus envie de rien et les souvenirs affluent et le leitmotiv reprend dans ma tête « c’était mieux avant ».  La grande famille, les repas de fête avec papa maman, les rigolades, on était bien tous ensemble. Je gomme les soucis, les engueulades, ça n’existait pas « avant ».

Je regarde le ciel, toujours gris, et … les souvenirs de rose se teintent aussi de gris. Finalement avant n’était pas toujours rigolo, ne garder que les bons souvenirs « impossible » me crie mon cerveau fidèle compagnon un peu coquin. Il se met à cliquer sur des onglets « injustice », « mise à l’écart », « tristesse », « colère », « maladie » et « départ pour toujours », celui-là je l’avais oublié !
Mais de nouveaux onglets apparaissent et à nouveau il clique sur « amour », « enfants » « rires » « cadeaux » « soleil » « nature ». Ah oui quand même ! et ça c’est maintenant ?

Je regarde le ciel. N’est-ce-pas un peu de bleu là-bas ?

lundi 29 mai 2017

L'amoureux transi


L’inventoire propose un atelier d’écriture numérique.
Proposition d'Alain André d'après le recueil de nouvelles de Jaume Cabré. Ecrire 3 monologues reliés par un enjeu qui ne se dévoilera qu'à la fin du 3ème. 


Je suis seul à la terrasse de ce café et je sais qu’elle va sortir de sa boutique et entrer chez le fleuriste. Quand elle en ressortira dix minutes après, elle jettera un œil circulaire dans la rue et rentrera dans son magasin. Son manège me fait rire. Le fleuriste n’en peut plus, je suis certain qu’il craque pour elle lui aussi. Je voudrais bien savoir lequel elle va choisir. Cette femme me plait.  Ce qui m’a attiré en premier chez elle, c’est son parfum. Un sillage discret que j’ai suivi.

Qu’elle m’agace à venir tous les jours. Je lui ai dit que ça allait finir mal mais c’est une tête de mule. Ça l’amuse, moi pas ! Il est là-bas à sa terrasse et il attend. J’ai envie d’aller lui mettre mon poing dans la gueule oui ! Mais bon, gentleman je suis, gentleman je reste, ça ne se fait pas dans la famille qu’elle dit ! N’empêche, il est temps que cette histoire se termine.  C’est aujourd’hui qu’elle va lui parler. Je voudrais bien voir sa tête. Bon sang, ça y est, elle y part au pas de charge.

Il croit que je ne l’ai pas vu assis sur sa terrasse à faire le malin. Cette fois, je ferme la boutique et j’y vais. N’empêche, pensa-t-elle, c’était quand même agréable de recevoir une rose tous les jours.  Elle traversa la route faisant fi des coups de klaxon furieux des automobilistes. Son cœur à lui s’emballa. Il aperçut le fleuriste qui la suivait le sourire aux lèvres. Quand elle lui présenta son mari, il n’écouta plus ce qu’elle racontait. Ses rêves s’envolaient et il put compter les morceaux de son cœur brisé.


mardi 23 mai 2017

Lecture, écriture


Lecture ?
Ecriture ?
Dilemme…
Les deux j’aime !

L’un ne va pas sans l’autre.
La lecture, elle, me porte.
Tandis que l’écriture à la porte
Vient frapper sans escorte.

Alors les mots jaillissent,
Forment des phrases
Qui me trahissent,
Quelle extase !

L’écriture,
Devient alors
Lecture.
Et ça j’adore !



dimanche 21 mai 2017

Petit d'homme


Nain coquin
Grignoti Grignotin
Ce matin dans le jardin
Un bout de pain
Quel air malicieux
Dans tes yeux
Joyeux !

Petit homme
Ton sourire c’est de l’or
Tu n’es qu’un gnome
Levé aux aurores
Mais je t’adore
Petit d’homme.


mardi 16 mai 2017

Chagrin

Nu bleu (1902) de Pablo Picasso

Bras repliés sur ses genoux, dos tourné, elle pleure.
Chagrin profond et silencieux qu’elle maîtrise si bien que pas même ses épaules ne tremblent.
Recroquevillée sur sa peine, cheveux dénoués, nue, elle pleure.

Sa peine est si grande que je n’ose pas lui parler ni l’approcher.

J’ai peur qu’elle prenne froid, c’est idiot comme sentiment, mais je me sens tellement démuni.

J’aimerais lui dire que tout chagrin avec le temps passe, mais justement, je sais bien qu’il faut laisser le temps faire son œuvre et qu’il est bien trop tôt pour ce genre de réflexion.
Alors je reste là, bras ballants, à écouter son chagrin silencieux. Quand elle sera prête, je serais là !


Texte proposé à siplume : atelier d'écriture  d'après la toile "Nu bleu" de Pablo Picasso
http://siplume.oberblog.com

jeudi 11 mai 2017

Acrostiches







L une
U nique et
N ouvelle
D anse
I mmortelle





M oment d’
A mitié et de fous
R ires,
D échirure
I névitable   




M imosa
E delweiss
R ose
C oeur de marie
R hododendron
E glantier   
D ahlia 
I ris
Un bouquet envoyé plein d’amitié






J aime
E couter
U n murmure
D ans le vent
I nfini







V ouloir
E ntendre
N os 
D ésirs de
R êves d’
E nvol
D’images
I déales







S avoir
A imer et
M urmurer
E ncore
D es mots
I nnés







D onne à l’
I ndomptable
M almené
A mour, et aux 
N uages
C hahutés par la houle l’
E ternité
 




    






      
  
                                                                  





mercredi 10 mai 2017

mardi 9 mai 2017

L'escalier de la vie

 L’œuvre peinte est  de Fabio Rieti.
A la demande de La Petite Fabrique d'Ecriture, je vous emmène marche après marche tout là-haut.

« Ohé » ça vient de là-haut !
Les bras en croix, elle m’appelle.
« C’est tellement beau,
Viens voir comme la vie est belle ».
Je lève les yeux, le vertige me cueille,
Mais comment a-t-elle fait pour grimper toutes ces marches ?

« Une marche après l’autre pardi ! »
C’est le chemin de la vie, c’est moi là-haut !

Jouez violon, jouez piano !

Au début c’est facile, j’apprends à marcher
Papa maman sont là pour m’aider,
Alors je grimpe sans m’essouffler,
J’ai envie de tout gagner !

Jouez violon, jouez piano !

Et puis ça se complique
Sans que je me l’explique,
Les marches deviennent moins chics
C’est ça le hic !

Jouez violon, jouez piano !

Je monte je redescends
Un pas en arrière puis en avant,
Je veux monter c’est tentant
Mais drôlement fatiguant !
L’escalier de la vie,
Avec ses bonheurs et ses soucis.
Je monte je monte oui,
J’hésite parfois aussi.

Jouez violon, jouez piano !

Je regarde les marches,
Allez courage, à l’arrache,
Je ne joue plus à cache-cache,
J’arrive là-haut avec panache !

Jouez violon, jouez piano, jouez de plus belle !
C’est vrai que la vie est belle,
Elle vaut la peine
Que je me démène !
Je suis là-haut,
Mais l’escalier monte encore plus haut !


« Ohé de là-haut » …..

vendredi 5 mai 2017

Le chemin du bonheur


Bonheur à toute heure
En vélo rigolo
Tiens bon mon chapeau
Tous ces cœurs semés
Tel petit Poucet
En un tweet partagé !

Éole, toi, Dieu du vent !
Quel acharnement !
Me piquer mon chapeau !
Non mais quel culot !

Elle, assise dans le panier
Jupe relevée,
Se tient au vélo
Et aussi au chapeau !

Lui, tient le guidon.
Sourire à l’abandon
Il scande son prénom,
La route est longue non de non !

Le chemin du bonheur
N’est pas un leurre.

Trouve-le !
Il est pour toi,
Il est pour moi,
Cherche-le !

Quand tu l’auras trouvé,
Fous rires assurés
Mais pas que !
Sur ce chemin cabossé,
Il te faudra être belliqueux.

Rigole Éole
Et danse la Carmagnole.

jeudi 4 mai 2017

Mai, fais ce qu'il te plait !


En mai, je fais ce qu’il me plait,
J’attends l’été.
Le pollen me fait éternuer,

Tant pis, j’ai envie de danser !





Le muguet avec ses clochettes

Invite à la fête.









Dans le jardin Minette
Se fait coquette.







Le lilas blanc tend les bras,
Il embaume ici et là,
Tandis que le Seringa
Craint un peu le froid 


La jolie pivoine rose
Est éclose.
Elle relève la tête pas morose.
La respirer ? Oui j’ose !






Joli mois de mai
Qui appelle l’été,
Il faudra patienter
Juin n’est pas passé !