Une maman qui prend soin d'elle. Qui aime écrire, lire et faire de la musique.

vendredi 31 mars 2017

Au revoir Mars


Mars, tu t’en vas.
Merci, de nous avoir amené le printemps,
Tu nous as donné 31 jours de hauts et de bas
Hiver, tu t’es cassé les dents.

Laisse-nous accueillir avril,
Qui peut être un joyeux drille,
Avec quelques frimas sans doute,
Mais viens, on est à ton écoute.

De nouvelles fleurs vont s’épanouir,
Les oiseaux vont chanter de plaisir,
Le lilas va nous tendre les bras
Et les fraises nous tâcher les doigts.


Au revoir Mars…
Pour toi qui pars, Musique !
Ne sois pas mélancolique,
Tu reviendras l’année prochaine,
Sans rancune on t’accueillera en petite laine.

mardi 28 mars 2017

C'est une belle histoire



9 ans quand elle l’a rencontré,
13 ans lui il avait.

C’était l’été. Elle n’était pas contente, ses vacances à la ferme chez sa copine dans le sud-ouest n’allaient pas être comme les années passées. Il y avait son cousin. Quelle tristesse !
Sauf, qu’il était sympa le cousin !
Malheureusement les vacances furent écourtées : sa grand-mère à elle, malade, obligèrent ses parents à repartir dans le nord.
Au revoir le cousin.

11 ans pour elle, 15 pour lui, deux ans plus tard.
Les vacances, la ferme, la copine. Des vraies vacances qui durent un mois : jeux de cartes, vélo, cache-cache dans les bottes de foin, roulades dans les prés à vaches, ramassage de tomates et de tabac, et l’apothéose : la fête au village où ils passent le week-end sur les autos tamponneuses. Ils compteront plus tard leurs hématomes sur leurs fesses et celui qui en avait le plus gagnait !
Et… départ pour elle. Lui, il reste dans le sud-ouest.

Les années passent et les étés avec. Elle espère toujours le voir arriver, elle guette la voiture, elle n’ose pas demander à sa copine, elle rêve le soir qu’elle va le revoir tous les deux ans, et pense qu’il va falloir attendre longtemps avant qu’elle ait l’âge de pouvoir sortir avec lui, ça rigole pas chez elle, pas question de faire des bêtises !!! Déjà que son père le traite de sauvage !


Elle va avoir 16 ans, lui il fait son service militaire, et décide parce qu’il est dans la Mayenne de venir passer une de ses permissions chez elle pour son anniversaire. Ses parents sont surpris, elle aussi. Il est gonflé quand même ! « C’est vraiment un sauvage » confirme son père.
Il arrive à la gare, elle le reconnaît, ils se font la bise. Qu’il est grand ! Plus grand que ses copains !
Elle a cours le samedi. Pas grave, il vient la chercher à la sortie du lycée. Jamais matinée ne lui a paru si longue ! Quand il repart le dimanche, sur le quai de la gare, il posera délicatement sa main sur son épaule, et ce sera tout.

Ils se reverront l’été qui suit. Il l’invitera pour ses 20 ans. Elle lui offrira une peluche. Ils iront à la fête du village, et ce sera tout.

Il l’invitera à une course de vélos, il est très sportif, elle ne savait pas, elle ne le connaît pas trop. Un incident mécanique l’obligera à déclarer forfait. Pas grave, il en profite pour lui saisir la main et l’emmène se balader.  
Avant qu’elle ne reparte, il osera lui dire, à sa manière bien particulière, qu’en fait il a envie de faire sa vie avec elle. Elle a 16 ans, il en a 20, mais il lui dit qu’il n’a jamais cessé de penser à elle depuis leur première rencontre, et sur ses cahiers de cours, son prénom est écrit sous toutes ses formes.




Ils se sont mariés, elle avait 18 ans tout juste et venait de passer le bac et son permis, lui 22. Il l’emmène dans son sud-ouest.
Ils ont 3 enfants, et deux petites filles.
La vie n’est pas toujours rigolote, c’est la vie quoi, avec ses hauts et ses bas, ses coups de gueule, ses tristesses, ses inquiétudes, mais aussi ses joies, ses petits bonheurs qu’il faut savoir saisir, les enfants qui partent et qui reviennent, la famille qui s’agrandit, le boulot qui va bien puis moins bien, les fous rires, les repas de famille, les grands-parents qui nous quittent, les vacances tous ensemble, les vacances tout seul, les caractères qui s’affirment et il faut faire avec, les discussions de politique, …

Ils mènent leur barque comme ils peuvent, ils font ce qu’ils peuvent, il n’y a pas de mode d’emploi pour faire tout bien comme il faut.

Ils sont toujours amoureux et ça va faire 37 ans.

Il n’était quand même pas mal le cousin sauvage ! 

jeudi 23 mars 2017

Histoire dans le jardin




Il était une fois,
Un cerisier et un seringa.
Si proches l’un de l’autre ils étaient
Que leurs branches se touchaient.

Le cerisier était en fleurs, son ami peut-être demain.
Couvert de feuilles il attendait patiemment
Que ses fleurs éclosent, embaument le jardin
Et enivrent le cerisier ardemment.

« Déjà en fleurs ! » se vantait le cerisier
« N’attrape pas froid ! » le seringa s’inquiétait.

Les oiseaux eux s’en moquaient.
Ils voletaient de l’un à l’autre
Et à qui mieux mieux piaillaient.

Le cerisier n’étant pas fourni en verdure
À cause de Dame Nature,
Dans les feuilles du seringa coquet
À cache-cache les chardonnerets jouaient.

Plus tard, le cerisier se fera piller
Par les merles, quelle calamité !
Le seringa, lui, rira aux éclats
De le voir ainsi en émoi.


lundi 20 mars 2017

Printemps, te voilà !


Je te salue Monsieur le Printemps,
Tu arrives enfin !
Je t’attendais depuis longtemps,
Ton ami l’Hiver, je n’en voyais pas la fin.

Je t’offre ces fleurs
 De tout mon cœur,
Cueillies de ce matin
Toutes fraîches de mon jardin.

C’est un peu grâce à toi
Qu’elles se sont écloses,
L’hiver a été froid,
Seule manque encore la Rose.

Il est un peu tôt pour elle,
Elle attend le retour des hirondelles,
Pour nous offrir ses belles corolles,
Et nous entraîner dans sa farandole.

Quant à Monsieur Muguet,
Il attend le mois de Mai,
Pour offrir ses belles clochettes,
À son amie la Bergeronnette.

Dis, Monsieur le Printemps,
Prends tout ton temps,
Pour que ton ami Monsieur l’Eté,
Arrive tout émerveillé.

dimanche 19 mars 2017

Bulles de rosée


Ce matin, Fée Nature Libellule
Sur la verdure a déposé des bulles.
Délicatement, tout doucement,
Avant le réveil des tintements.

Bulles de rosée,
Bulles d’été,
Bulles de loin apportées
Pour Dame Nature mettre en beauté.

vendredi 17 mars 2017

Seule, face à la mer


Ressemblant à une œuvre de Monet,
Assise sur un rocher,
Elle guette au loin,
Un livre à la main.

À quoi pense-t-elle ?
Seule face à l’immensité.
Pas tout à fait seule la demoiselle
Son ami le livre est son allié.

Compagnon de sa solitude
Agréable passe-temps,
Il trompe son inquiétude
Lui offrant un beau printemps.

Pourtant un vent coquin
L’oblige à tenir son chapeau
Seulement d’une main,
Il fait beau et chaud.

Est-elle abandonnée ?
A-t-elle voulu fuir ses invités ?
Sa robe, semble être celle d’une mariée,
Peut-être a-t-elle voulu un peu de tranquillité.

Au loin un bateau.
Elle attend son beau marin.
Pour lui, elle s’est faite belle ce matin.
Qu’il arrive, il sera son plus beau cadeau.

Elle l’imagine la chercher,
Il l’apercevra enfin sur son rocher,
Il grimpera jusqu’à elle,
Elle deviendra alors sa Belle.

Ce n’est qu’un bateau
Qui passe au loin.
Un jour de plus, rideau !
Elle reviendra demain.

mercredi 15 mars 2017

La table de la maison


Moi, ma place, c’est au centre.
Le buffet râle, il est dans le coin.
Moi, ils me voient dès qu’ils rentrent,
Je n’en fais pas un foin !

La toile cirée est ma tenue de tous les jours,
Seule mon amie la fleur m’habille de ses atours.
Je l’avoue souvent je sommeille,
Sauf quand Tic-Tac me réveille.

J’accueille alors, verres, couverts, assiettes,
Et plats fumants sur ma jumelle, la desserte.
Petits et grands blablatant à qui mieux mieux,
M’empêchent de fermer les yeux.

Il arrive aussi que j’ai des soucis,
Quand bras repliés, sur moi on vient se confier.
Je me fais alors discrète, moi je sais écouter.
En colère et malheureuse je deviens,
Quand gribouillages et dessins,
M’abiment et laissent des traces, me donnant du chagrin.

Ce que je préfère, je n’en fais pas mystère,
C’est quand je m’étire et que je m’agrandis.
Apparaît alors mes habits de fêtes
Tandis que débarquent de tous les placards, bougies et serviettes.

mardi 14 mars 2017

Trop de mots à écrire


J’ai trop de mots à écrire,
Que la place sur le papier ne suffit plus.
J’écris alors sur ma main menue
Toutes ces choses que je voulais te dire.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime, oh oui, je t’aime,
Eh ? On dirait du Sardou ?
Et alors ? J’ai le droit de t’aimer quand même ?
Oui, mais ne l’écris pas partout.

Je suis tellement heureuse,
Que je l’écris encore et encore,
Eh ? Tu n’es pas un peu copieuse ?
C’est du Cabrel que tu pérores.

Alors, j’écris quoi Moi ?
Du Toi, tout simplement.
Ils ne vont pas aimer si c’est du Moi !
Essaie, tu auras peut-être le Mistral Gagnant !

L'homme au parapluie

Je roule sous la mer
Dans mon smoking de lumière
Armé de mon parapluie
Les poissons sont mes amis.

Suivez-moi
Je vous emmène,
Venez chez moi
Vous saluerez ma reine !

Perdue dans sa lecture,
Ma belle au chignon n’entend pas
L’appel insistant de Dame Nature
Qui murmure « Viens jouer avec moi »

Ni vous mes poissons amis
Qui bullez de toutes vos branchies,
« Regarde-nous, nous accompagnons ton Chéri
Qui arrive avec son parapluie ».

samedi 11 mars 2017

La méditation de l'enfant


À l’ombre de ton ombrelle
Tu réfléchis, tu médites.
Es-tu Il ? Es-tu Elle ?
Peu importe, c’est ton rite.

Devant tes fleurs de lotus,
Tu fermes les yeux
Et rêves aux fleurs roses du Prunus
Qui te rendent si heureux.

Miss Chocolat


J’adore le chocolat.
Noir, au lait ou noisettes,
Je n’en fais qu’à ma tête
Quand il fond entre mes doigts.

Un carré pour toi,
Un carré pour moi,
Ah ! ce chocolat
Que ferais-je sans toi ?

Je ne ferais pas la grimace
Devant le miroir le matin.
Pourquoi cette tenue, la garce !
Ne me va plus, c’est malin !

Où te caches-tu Chocolat ?
Tu n’es plus dans le placard.
Branle-bas de combat,
Tu as disparu, quel froussard !

Viens ici que je te croque !
Tu es doux, tu es bon, tu es sucré.
Tu es mon électrochoc,
Même si mon jeans est un peu serré.

Tu en as de la chance, Chocolat !
Je te respire, tu m’inspires.
J’ai écrit ce poème rien que pour toi,
Tu pourrais applaudir.

jeudi 9 mars 2017

La Petite Reine

Monsieur et son vélo,
C’est une histoire d’amour,
Je crois depuis toujours.

Il la bichonne.
« La » sa bicyclette.
Elle en ronronne,
Mais pas comme une mobylette.

Il aime bien emmener Chérie.
Mais il faut pédaler,
Elle n’en a pas toujours envie,
Ça le fait rigoler.

Tous les deux en amoureux,
Ce n’est plus de la compétition,
Mais de la ballade à deux
Qui le rend parfois grognon.

Lui, ce qu’il aime
C’est la course contre le vent.
Pour lui pas de dilemme,
C’est beaucoup plus amusant.

Sprinter, gicler du peloton,
Et sentir monter l’adrénaline,
C’est le rêve de mon Champion

En franchissant la ligne.

mercredi 8 mars 2017

Elle et son Parfum


Elle et son parfum.

Il adore quand elle le met,
C’est elle, il la reconnaît.
Quand il s’approche encore plus près,
Il peut lui voler un baiser.

Il est perdu quand elle en change.
Son effluve est étrange.
Qui est-elle ? Ça le dérange
Ce n’est plus son ange.

Elle et son parfum.

Une touche au creux des seins,
Elle en joue, c’est divin !
Son clin d’œil coquin
Va le faire craquer, c’est certain.

Elle et son parfum,
Une histoire d’Amour.
Indissociable d’Elle,
Il est son compagnon de chaque jour.

Elle et son parfum,
Il adore quand elle le met…

mardi 7 mars 2017

Flic, Flac, Floc

Flic, Flac, Floc,
Fait la pluie dans les flaques.
Flic, Flac, Floc,
Fait la pluie sur la vitre.

Je frotte le carreau,
Flic, Flac, Floc.

Je ne peux pas sortir, dit Monsieur Chat.
Pourquoi ? demande Miss Chocolat.
Je vais mouiller mon beau pelage
Et faire des traces sur le carrelage.

Je te porte dans mes bras si tu veux.

Flic, Flac, Floc,
Fait la pluie sur le ciré.
Flic, Flac, Floc,
Fait la pluie sur le bonnet.

Tu es bien, là, dans mes bras,
Monsieur Chat ?

Flic, Flac, Floc,
Fait la pluie dans les flaques.

Je saute à pieds joints,
Flic, Flac, Floc,
Ne me griffe pas monsieur Chat,
Moi j’aime ça, pas toi ?

Flic, Flac, Floc,
Fait la pluie coquine
Qui dégouline,
Sur le ciré trempé.

On rentre monsieur Chat,
J’ai froid, pas Toi ?

Flic, Flac, Floc.

dimanche 5 mars 2017

La barque enchantée


Vogue vogue sur l’eau
Ma barque enchantée
Emporte-moi vers ce château
Que je retrouve ma bien-aimée.

Oh ma belle déesse
Je rame vers toi
Mon cœur plein d’ivresse
Se languit déjà.

Je te retrouve enfin
Mon amour, ma fée.
Ton sourire mutin
Me fait alors chavirer.

Vogue vogue sur l’eau
Ma barque enchantée…

vendredi 3 mars 2017

INTEMPOREL PLAYMOBIL

Ils ont 33 et 17 ans. Mais que de parties réalisées avec leurs Playmo (comme ils les appellent).
33 ans ! Ils sont dans des cartons. Il est parti maintenant, il a sa petite famille et il n’a pas encore trouvé la place pour ses jeux d’enfant.
17 ans ! Il en a fait un village aujourd’hui.
Je me rappelle, pour tous les deux, le plaisir de choisir avec eux, sur catalogue, leurs thèmes préférés.
Puis, toujours via le catalogue, ils me montraient ce qui allait sortir, et ils montaient leur liste pour le Père Noël et anniversaire pour mon 17 ans qui le fête un mois avant.
Les Playmobil ça prend de la place, c’est certain, mais grâce au papa bricoleur, (il y a 33 ans aussi), on imagine un décor, une installation, on mesure, « tu crois que ça va passer ? » cette question, je l’ai entendue maintes et maintes fois, et dans les yeux de mes deux bonshommes, c’était toujours la même appréhension, alors on démonte tout, on reconstruit autrement.
Ce qui est amusant, c’est que l’un et l’autre sont différents :
Pour l’un, on ne mélange surtout pas les époques, et on ne change pas les costumes !
Pour l’autre, c’est le contraire, on mélange, on invente, et c’est ça qui est rigolo maman !

Aujourd’hui, ce village est regardé avec envie par mes petites filles. Certes, il y a peu de princesses, pour ne pas dire pas du tout, alors je recommence avec elles à regarder les catalogues, et à choisir des Playmobil, plus féminins ceux-là !
Ils ont bien évolué d’ailleurs, ces figurines qui maintenant peuvent se changer (de robes), c’est génial !

Oui, malgré tout ce qu’on peut dire ou entendre, les petites filles aiment toujours les princesses.

Les petits garçons, les cowboys et les indiens, les pompiers et la Police !