Nouvelle en cours d'écriture. Je vous promets la suite prochainement. Qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à écrire vos commentaires...
Quand la jeune femme entra dans le café, le courant d’air surprit
l’homme attablé devant un café croissant.
- Vous êtes blessée ?
- Pas du tout, je me suis cognée au lampadaire.
- Quel lampadaire ?
- En face !
- Je suis médecin, laissez-moi voir votre blessure…
- Vous médecin ? Elle éclata de rire, vous n’en avez ni la
tête ni l’allure !
- Ah bon ? Nicolas vexé lui tourna le dos. Il allait retrouver son
café quand faisant volte-face, il demanda hargneux :
- Quelle tête devrais-je avoir selon vous ?
L’inconnue le détailla, tandis que le barman, amusé, tendait une
serviette pour qu’elle essuie de son front le sang qui coulait.
- Cheveux en bataille, jeans et chemise de travers, mal rasé,
hum ! je vous verrais bien… en jardinier ! Elle pouffa en s’essuyant
le front.
- Sympa pour les jardiniers ! Médecin en vacances ça va ?
- Un chocolat et un croissant, demanda-t-elle au barman en s’installant
au bar.
- Quelle gamine !
- Merci, flattée vraiment !
Elle picorait le croissant en attendant son chocolat. Lui, ne la
quittait pas des yeux : brune, cheveux longs dénoués, écharpe enroulée
autour du cou, jupe courte, bottines, blouson. Elle était classe. Il n’aimait
pas sentir son cœur s’emballer en la regardant.
- Je vous plais ?
- Pas mon genre ! Il l’abandonna, retournant à son petit déjeuner.
Son chocolat servi, elle remercia le serveur d’un signe de tête,
saisit sa tasse et le reste de son croissant, et s’installa sans vergogne
devant le médecin.
- Ne vous gênez pas surtout ! ronchonna Nicolas.
- Mélusine ! tendant la main, trente ans, organisatrice de
mariages.
Devant le silence de son interlocuteur, elle insista :
- Et vous ? Prénom, âge ?
Dérangé par son audace, il avala son fond de café froid, se leva en
bousculant sa chaise.
- La quarantaine ? Jules ? Gaston ? Léon ? Elle
s’amusait franchement et lui hésitait sur la conduite à tenir, elle l’agaçait
prodigieusement.
- Nicolas…Un peu plus que la quarantaine.
Il jeta un billet sur le comptoir et sorti du café. Mélusine termina
tranquillement son chocolat en souriant.
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