Une maman qui prend soin d'elle. Qui aime écrire, lire et faire de la musique.

dimanche 19 février 2017

Fiction Eclair - l'Océan

La fiction éclair, proposée par le site de Rebecca - devenir écrivain. Continuer le texte en 20 mn après la phrase : "Soudain les rayons..... qui se tenaient..."









« Soudain les rayons de l’aube embrasèrent les deux silhouettes qui se tenaient… » par la main, en haut de la dune.
Elles se mirent à courir en riant vers l’océan. Le soleil se levait. Jules et Sophie l’avaient attendu, assis, emmitouflés, sur le sable. Maintenant que les premiers rayons apparaissaient, le couple dévala la dune en dérapant, tombant, roulant même sur le sable qui volait et s’éparpillait derrière eux.
Ils découvraient l’océan le matin. C’était la marée montante, aussi les rouleaux vinrent rapidement leur lécher les chevilles. Ce n’était pas chaud, mais Jules et Sophie n’en avaient cure. Les bras en croix face à l’immensité, ils contemplaient cette merveille de la nature, l’océan pour eux tout seuls.
Personne sur la plage : d’une part, il était trop tôt et d’autre part, la saison estivale n’était pas commencée, alors ils pouvaient en profiter. Ils respiraient à plein poumons l’air vif, iodé, chargé d’embruns, parfum inoubliable dont ils se gavaient ce matin-là. Ils écoutaient le bruit incessant, régulier, des vagues qui venaient, repartaient et commençaient à les encercler. Ils reculèrent prudemment et s’assirent à même le sable, un peu plus loin.
« - j’aime entendre ce bruit, murmurait Sophie
-  je sais, et tu adores sentir…
- Oui… »
Ils se nichèrent l’un contre l’autre et restèrent silencieux.

Les mouettes commencèrent leur ballet au-dessus de leur tête. Un bateau apparut au loin. Et, l’école de surf débarqua sur la plage. Jules et Sophie soupirèrent, mais ils savaient bien que l’océan ne leur appartenait pas.

Le groupe de jeunes riait, s’interpellait tout en enfilant combinaisons et palmes. Des planches multicolores commencèrent à joncher la plage. Le moniteur indiquait les mouvements d’échauffement et comment se tenir debout sur la planche.

Jules et Sophie les regardaient en souriant, puis d’un commun accord, ils se levèrent et remontèrent lentement la dune en se tenant la main.


Le soleil montait lentement dans le ciel, les vagues grimpaient inexorablement. Une nouvelle journée commençait.

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